Inauguration de la salle Yves Tardy et remise de la plaquette Biscara à Annie Tardy




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Mon cher Yves. C’est à toi que je veux m’adresser aujourd’hui en présence d’Annie ton épouse et d’une partie de tes amis car la salle qui vient de t’être dédiée est trop petite pour les accueillir tous. Pendant de longues années, tu n’as jamais ménagé ta peine et ton énergie pour la défense de notre fédération. Dans tous les domaines où tu as oeuvré, tu as toujours donné le meilleur de toi-même et je crois qu’Annie ne me démentira pas. Je crois que tu aurais été très heureux de nous accueillir dans les locaux du siège social entièrement rénovés. Tu te plaisais à rappeler combien l’initiative de nos prédécesseurs d’acquérir le premier étage du 47 rue de Maubeuge avait été excellente. Mais les années avaient passé et une rénovation était devenue nécessaire : dès que les finances de la FFAP l’ont permis, tu as décidé cette rénovation et tu l’as suivie de près; je crois que les premiers mois de 2010, tu es venu 9 fois pour voir l’avancement des travaux malgré les informations toujours très précises de notre secrétaire Dominique, l’occupant ponctuel et fidèle de ces lieux. Tu ne les auras malheureusement pas vus terminés et c’est moi ton ex-Vice-président, que tu avais immédiatement adopté en juin 2006 pour rejoindre ton équipe, qui a aujourd’hui, avec une grande émotion, l’immense plaisir d’avoir donné ton nom à la salle de réunion afin que les générations qui vont nous succéder ne t’oublient pas. Dans cette salle, nous avons passé de longs moments de travail en réunions de bureau animées et fructueuses ... mais c’est là aussi que nous avions tous commencé de nous inquiéter dès septembre 2009 de ton état de santé, nous sentions bien que tu en faisais plus que tu ne pouvais mais je sais maintenant, pour le vivre au quotidien, que la tâche d’un président est lourde, très lourde. Tu auras passé ta vie au service de toutes tes activités, tant dans ta profession que pour ta ville Bergerac ou pour ta mutuelle AG2R. Aurais-tu pu prendre ta retraite et n’avoir comme responsabilités que celles de t’occuper de tes collections, de ton épouse et de toute ta famille dont tu aimais nous parler lors de nos dîners le soir après le travail ? Je n’en suis pas sûr ... Tu mérites bien que cette salle porte ton nom et que tous tes amis qui sont là, de la Poste, de la CNEP, d’Yvert et Tellier et de la Fédération portent un toast à ta mémoire dans quelques instants. Merci Yves, de m’avoir écouté sans te fâcher et sans m’avoir interrompu.,Robert Cloix. De gauche à droite : Annie Tardy, Robert Cloix, Jean-Claude Roussel, Bertrand Sinais et Gérard Geydet